Connaissez-vous Marie-Louise Bréhant ?

Loire Atlantique Photo a été créé à l’initiative de Marie-Louise Bréhant.
Mais connaissez-vous Marie-Louise ?

Au commencement

Marie-Louise Bréhant est née à Nantes en 1920 et y est décédée en 2019.
Adolescente, elle achète un appareil photo et fait ses premiers pas de photographe.
Elle mène une vie ordinaire, mariage avec Guy, quatre enfants, un travail de comptable.
Elle s’intéresse à l’art japonais de la composition florale japonaise et devient maître en Ikebana.

« Je fais de la photo depuis l’âge de 14 ans et très sérieusement depuis 1962 » (ML Bréhant)

En 1962, elle commence à s’adonner pleinement à la photographie, avec des macro-photographies de la faune et de la flore pour des ouvrages sur la nature.

En 1968, à 48 ans, elle se lance à corps perdu dans son travail de l’image et va s’ouvrir vers une pratique artistique personnelle et remarquée.

Démarche plasticienne

Ce média qu’est la photographie, est un support à la création.
Alors que l’on pourrait se contenter de « prendre des photos » et réaliser de jolis tirages, Marie-Louise va pousser la démarche créative et artistique à son paroxysme.

« Des fleurs, telles des lumières vives qui partent dans tous les sens pour aller baigner des visages de marbre » (ML Bréhant)

L’auteur est un créateur et il a la liberté complète de transformer le réel pour faire ressortir ses émotions, son imaginaire, inventer de nouveaux mondes fictifs, entrer dans la poésie de l’image.

© Luc Bonaldi

Comment un photographe peut-il y arriver ? Les procédés photographiques sont nombreux, portant des noms un peu mystérieux, tels que platine-palladium, mordançage, chimigramme. Il en existe un très grand nombre.
Marie-Louise s’est intéressée à ces procédés et les sensations visuelles qu’ils permettent d’obtenir.
Une simple photographie, par l’utilisation judicieuse de ces techniques, peut nous transporter dans un univers imaginaire, cet univers n’ayant de limite que notre propre capacité à le saisir.

« Je suis passée de l’argentique au numérique avec toujours le même plaisir, celui de regarder » (ML Bréhant)

Et le numérique ? Marie-Louise a considéré que le numérique est un procédé comme un autre.
La photo numérique peut être manipulée au travers d’un logiciel puis tirée sur imprimante. Mais pourquoi s’arrêter là ? Marie-Louise a par exemple imprimé sur film transparent puis utilisé des traitements chimiques pour sublimer l’image.

Mélange des genres ? Cela n’a pas d’importance. Seule compte la démarche créative.

Action altruiste et associative

MJC La Bouvardière

Dès 1961, Marie-Louise et Guy Bréhant créent Maison des Jeunes et de la Culture La Bouvardière à Saint Herblain, lieu d’apprentissage des pratiques artistiques et culturelles.

MJC La Bouvardière dans les années 1960

Marie-Louise y fit ses débuts en amateur dans un laboratoire photo où pendant de nombreuses années, elle encouragea les enfants, les adolescents et les adultes de ses conseils et de ses expériences.

« Dans nos stages et nos expositions, nous invitions les plus grands photographes parisiens, et notamment Jean Dieuzaide. Avec eux, j’ai beaucoup appris. Le savoir est une boule de niege qu’il ne faut pas garder pour soi. » (ML Bréhant)

Le Groupe de Recherche Photographique de la MJC expose chaque année le résultat de ses travaux.

© Ouest-France – 2016

Une statuette de Guy et Marie-Louise a été inaugurée le 29 septembre 2022 et se trouve à l’accueil de la MJC.

Photo Club Nantais

Marie-Louise a été durant plusieurs années adhérente au Photo Club Nantais.

Loire Atlantique Photo

Alors qu’elle est vice-présidente du PCN, elle crée en 1986 une association destinée à regrouper les clubs photo du département, promouvoir l’expression photographique et former les photographes amateurs.
Loire Atlantique Photo est alors né avec un ancrage local fort, et son siège social se trouve alors… au PCN.

Artiste reconnue

Dès le début des années 80, Marie-Louise a exposé au Centre Georges Pompidou, mais aussi en Chine, aux Etats-Unis, en Suisse, en Angleterre, au Brésil… Une exposition rétrospective lui est consacrée en 2000 pour ses 80 ans à l’espace culturel Onyx de Saint Herblain.

La Bibliothèque Nationale de France, l’Imagerie de Lannion, le Musée départemental Breton à Quimper et le Musée d’Art de Nantes possèdent un fonds de photographies de l’artiste.

© JC Couffin années 1980

L’association « Marie-Louise Bréhant », créée en 2009 à Spézet dans le Finistère, a pour objet de « promouvoir et de conserver l’œuvre photographique de M-L. Bréhant sous toutes ses formes et par tous les moyens, y compris les expositions, l’édition, le multimédia et la création du prix de photographie alternative ` Marie-Louise Bréhant ´ »

Contributions : Membres du Groupe de Recherche Photographique – MJC La Bouvardière

Portfolio

Oléobromie pastellée – Oléobromie ayant subi plusieurs transformations. Trempée dans du trichlo, encre sèche, colorée aux encres couleurs, rayée – 1998
Tirage imprimante. Empreinte 4 « Le temps de la réflexion » – juin 2000
« Rien n’est écrit »
« La corde » – Photo Club Nantais
Image N° 4261 – 08/12/2011
« Enfants du quartier du Sillon »
« Enfants et plastique »
« Les pommes n°2 » Photo Club Nantais – 1972
« Le petit voilier » Epreuve admise au salon d’art photographique de Melun – Mars 1982

Stage photographie de rue avec David Bacher

La photographie de rue, ce n’est pas photographier la rue mais raconter comment ses habitants vivent au quotidien, raconter des moments spontanés dans l’espace public, témoigner de son époque.

Comme le disait Robert Doisneau, « saisir les gestes ordinaires de gens ordinaires dans des situations ordinaires ».

Genre photographique plus complexe qu’il n’y paraît

C’est comme cela que David a voulu démarrer cette formation en mars 2025, en expliquant ce qu’est la photographie de rue et comment construire ce genre d’images.
Pour cela rien de mieux que de parler de son expérience de photographe de rue ( Livre « Paris/NYC » en vente à la FNAC ou Amazon ) et d’illustrer à partir du travail d’auteurs, dont un qu’il a fait découvrir et qui l’a particulièrement inspiré : Alex Webb.
Et puis se pose le sujet du droit à l’image et la photographie d’inconnus sans demander la permission…

En vigilance permanente

Puis déambulation dans les rues du centre de Nantes, les yeux grand ouverts pour observer le moindre détail. Eh oui, le photographe de rue doit être en vigilance permanente.

Des passants, un bouquet de fleurs, un souffleur de bulles de savons, des commerçants, un musicien, des amis rassemblés autour d’un verre. Inventaire à la Prévert, mais la rue c’est cela.

Certains qui appréhendaient le refus, voire l’agressivité des personnes visées, se sont retrouvés à discuter avec des inconnus ravis d’être photographiés et intéressés par le travail du groupe.

Une journée passionnante et des images superbes

Crédit photos : C. Beaunis, D. Robert, E. Le Corre, J. Hurtevent, J. Vignau, P. Muscat, S. Brémon, S. Colin, M. Disloquer

Retrouvez le travail de David Bacher sur :
https://www.davidbacher.com/

Vous voulez suivre ce stage ? Inscrivez-vous sur ce site, rubrique Adhérents.

Samedi 25 Janvier, la sélection Fotolap 2025

Nous sommes à Sautron, Espace de la Vallée, dans les salles réservées par Maryse et Olivier à la Mairie.

10h00 Début du « marathon »

Les membres du Club photo « Sautron Images » et les membres du bureau LAP sont déjà au travail pour préparer la mise en place de cette journée, agencer la salle, installer le matériel informatique, la projection, la sono, la buvette, etc.

Pendant ce temps, le jury, composé de professionnels de l’image, Jean Gorvan, Mathieu Joubert et Jean Gabriel Aubert, s’affaire à analyser les photos alignées sur des tables.

Pour cette sélection, 82 candidats de 20 clubs photo se sont inscrits et c’est ainsi 285 photos qui vont défiler devant le jury.

12h30 Ouf, tout est prêt

Petite pause déjeuner en commun avant le moment tant attendu.

D’ailleurs, les premiers spectateurs sont déjà là, impatients, qui commencent à prendre place, au plus près du jury.

13h25 La salle est pleine

160 personnes, quel enthousiasme !

La sélection va commencer…

Dans l’assemblée, on sent l’effervescence monter, les discussions sont vives et animées autour des séries qui vont défiler devant le jury et le public…

Chacun y va de son commentaire, les questions se posent, « est-ce que ma série va plaire aux jury ? », « est ce qu’ils ne vont pas noter trop dur ? » !! Les questionnements vont bon train…

13h30 Le jury arrive

Les discussions auparavant animées cessent pour laisser place au calme et au silence…

Jean-Marie, le président, présente le jury et la première série arrive très rapidement par les photographes de Sautron, sous la supervision de Jean-Louis et le suivi multimédia d’Yvan.

Tout le monde est attentif et attend les commentaires avec impatience.

La première série est enregistrée par Jean-Paul, pendant que Patrick retranscrit les commentaires et que Thomas fait une sauvegarde.

Les spectateurs et candidats manifestent leur engouement par des applaudissements lorsque les notes frôlent la perfection ou l’atteignent… Parfois on réagit lorsque l’on est confronté à une incompréhension, un brouhaha se fait entendre !

15h30 Petite pause pour tous…

La buvette est tenue de main de maître par Marie, Stéphanie et Philippe.

On reprend notre souffle, les spectateurs et les auteurs s’expriment avec force et bienveillance.

Le nombre important de séries faisait craindre des difficultés pour gérer ce volume. Mais, le rythme soutenu est très agréable à suivre, et le temps succinct consacré aux commentaires a été compensé par une grande précision dans l’analyse des membres du jury.

17h00 Le suspense est à son comble

La dernière série vient d’être notée et tout le monde attend avec impatience la liste des sélectionnés.

Mais alors que la tension est à son comble, trois séries ex-æquo doivent être départagées pour n’en garder que deux, afin de rester dans l’ordre de grandeur annoncé.

Le jury demande à revoir les trois séries, mais ensuite n’arrive pas à choisir…


Au bout de quelques minutes, décision est prise de garder les trois séries, au grand soulagement de leurs auteurs.

17h30 Fin de clap

Ce fut une après-midi enrichissante et riche en émotions.

En dépit de la déception pour 51 photographes, le bonheur des sélectionnés restera un moment d’optimisme partagé.

La journée se termine par un moment convivial autour du verre de l’amitié.

L’exposition sera présentée au public à Pornic, Chapelle de l’Hôpital, du 5 au 21 avril 2025.

Crédits photo : Yvan Caro, Olivier Drouet
Crédit vidéo : Yvan Caro

Stage d’initiation à la photographie animalière

Un stage d’initiation à la photographie animalière, animé par Nadine Leparoux a été organisé les 20 et 21 avril 2024

De la préparation pour commencer

Un stage de photographie animalière ne s’improvise pas.

Nadine et Jean-Paul ont effectué plusieurs reconnaissances des lieux pour s’assurer de la présence des espèces à photographier dans les spots qu’ils ont choisi.

Et en début de stage, les participants ont passé en revue leur matériel, affiné leurs réglages, regardé la météo, évalué le vent, tout cela en suivant les précieuses explications de Nadine.

En route pour les prises de vues

Après ce premier point théorique, direction le Lac de GrandLieu. Pas facile pour les débutants de repérer les passereaux dans les branches.

Ensuite direction le Marais breton avec initiation à « l’affût voiture », puis l’observatoire de l’écomusée de Daviaud à La Barre-De-Monts pour y découvrir diverses espèces différentes d’oiseaux en période de couvage.

Photographier avec l’œil et l’oreille

Les oiseaux sont parfois difficiles à trouver. Il faut regarder partout pour arriver à trouver certaines espèces dissimulées dans la nature ou extrêmement mobiles.

Il faut aussi avoir l’oreille fine pour reconnaître les différents chants, mais avec un peu d’expérience, tout le monde y arrive.

Les aléas météorologiques

La deuxième journée s’est révélée moins prolifiques en nombre de prises de vue que la première car un vent fort et frais a incité les oiseaux à se réfugier dans la végétation. Mais pas de quoi décourager des photographes motivés, qui ont immortalisé des cigognes et autres cygnes en couvaison.

Caprice de star

A la fin du stage, une séquence avait été prévue avec un hibou des marais, lequel n’a pas daigné se montrer. C’est cela aussi la photographie animalière.

On « refait » le stage

Quelques jours après le stage, les stagiaires se sont retrouvés à Pont St Martin afin de partager leurs meilleures photos.

La qualité était au rendez-vous, beaucoup de diversité malgré le fait que tous les participants étaient sur les mêmes spots.

Commentaire d’un des participants : « Nous avons terminé par la projection des photos de Nadine qui nous a fait prendre conscience que nous avions encore une grande marge de progression. »

Les mots qui reviennent de ce stage : bonne ambiance, solidarité, professionnalisme, satisfaction, connaissance ornithologique, partage de connaissance, merci Nadine.


Remerciements à Marie Alexandre, Dominique Le Divenach, Antoine Lemerle, Didier Raynaud, Jean-Paul Leroux et Jean-Luc Tremblay pour leur participation à la rédaction de cet article et leurs photographies.

Stage sténopé à Pornic

Un stage d’initiation au sténopé a été organisé à Pornic le 20 avril 2024 à l’occasion de l’exposition Fotolap

Une boite, un tout petit trou et une surface sensible à la lumière.

Et voilà, l’appareil photo sténopé est prêt à être utilisé.

La technique est simple, l’approche ludique et le rendu créatif maximum.

C’est ce que Alain Paris, accompagné de Pierre-Paul Jeanselme nous ont fait découvrir avec beaucoup de passion lors d’un stage organisé à Pornic le 20 avril dernier, durant l’exposition Fotolap.

Après quelques explications théoriques d’Alain sur le procédé et les différents types de sténopés, nous voilà lancés dans les rues de Pornic avec notre petite boite en métal doré, dans l’espoir de réussir la photo du siècle.

Après la théorie, la pratique

Pas si facile de bien cadrer et d’évaluer la luminosité avec une petite boite, alors qu’on est tellement habitués aux écrans de nos appareils photo et smartphone.

Ensuite, retour au local pour un développement express mené par Pierre-Paul.

Et là, grand suspense jusqu’à l’ouverture du labo mobile pour découvrir le résultat.

Alors…

Eh bien, du sur-exposé, du sous-exposé et aussi des photos réussies, faisant l’admiration de tous.

Un stage ludique très réussi et quelques belles photos souvenir

Tout cela sous le regard curieux des visiteurs de l’exposition Fotolap, qui se demandaient si les photos exposées avaient été réalisées avec ce procédé !!!

Merci à Alain et Pierre-Paul et aux participantes et participants.


Vous aussi, vous avez essayé le sténopé ?

Envoyez-nous vos photos sur les réseaux sociaux LAP.

Vous voulez suivre ce stage ? On ne vous promet rien, mais suivez l’actualité LAP et vous aurez certainement une bonne nouvelle.

En savoir plus…

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