LAP au Festival Photo de Pont-Saint-Martin

Le festival photo de Pont-Saint-Martin 2023 a été une occasion unique de communication pour Loire Atlantique Photo.

Trois expositions en lien avec la formation ont été présentées :

– « Rives incertaines » d’Alain Prével, réalisée lors d’un projet accompagné par Guillaume Noury.

– « Groupe Spectacles », réalisée à la suite d’un stage sur la photographie de spectacle.

– « Groupe Guillaume Noury », présentant des travaux réalisés dans le cadre de projets photo.

Arrêtons-nous sur cette dernière exposition.

Une exposition pédagogique originale

En entrant dans la Salle du Vieux Pressoir, de très belles réalisations, photos sur les murs, leporellos, livres et projections, extraits de travaux réalisés dans le cadre de stages projet étaient présentées.

Des réalisations intéressantes qui démontrent que produire un travail d’auteur ne signifie pas forcément préparer une exposition, tout média peut servir de support.

Sur une table ronde, déposées en vrac, plusieurs dizaines de photos au format 10×15 cm.

Une exposition avec des photos d’épreuves en vrac sur une table ? Dans un festival photo de haut niveau ? Pourquoi ? Tout à coup, on se rend compte que l’idée est bien pensée.

Comment expliquer simplement le travail d’editing et la recherche d’une construction cohérente d’images ? Proposer au public de tenter lui-même l’exercice !
Et cela fonctionne, certains spectateurs s’amusent à trier ces photos, les regrouper, en éliminer certaines, les masquer partiellement, partager leurs découvertes avec d’autres visiteurs, tout en se disant que ce qui est exposé sur les murs est le résultat d’un travail similaire réalisé en stage.

Une exposition pédagogique originale qu’il ne fallait pas rater.

Nous remercions Guillaume Noury qui a animé les formations, et les stagiaires, Véronique Hainaux, Stéphanie Brémon, Luc Moreau et Jean-Bernard Chanteux qui ont accepté d’exposer leurs réalisations.

Pourquoi cette exposition ?

Guillaume nous explique les raisons et le contexte de l’exposition :

« Lorsque le festival photo de Pont Saint Martin m’a proposé d’exposer quatre photographes ayant suivi un stage projet Loire Atlantique Photo maintenant appelé ateliers longs, j’ai souhaité montrer deux femmes et deux hommes ainsi que des travaux très différents, parfois documentaires, parfois oniriques, parfois intimes.

L’occasion était belle également pour promouvoir ces ateliers en donnant à voir les livres, carnets et autres objets photographiques non identifiés réalisés ainsi qu’une projection afin de faire découvrir les différents univers photos développés.

Cette exposition a rencontré un succès certain directement lié au succès du festival et a permis de vivre un moment convivial et chaleureux autour de nos pratiques photographiques, comme disait Sergio Larrain « Faire une exposition c’est donner quelque chose, comme offrir un repas ».

J’en profite pour remercier Véronique Hainaux, Stéphanie Brémon, Jean-Bernard Chanteux et Luc Moreau pour leurs remarquables travaux, bien entendu toutes et tous les participants pour leur participation et leur présence et le festival pour l’invitation. »

Une formation ouverte aux photographes amateurs des clubs photo LAP

Vous êtes photographe amateur dans un club photo LAP et le travail d’auteur vous intéresse ? Contactez-nous pour vous inscrire à un atelier.

De beaux projets

Les stages projet organisés par LAP demandent un investissement de deux années, voire plus. Mais quel résultat !

Solange Fégar : « Saint Nazaire »

La série « Saint Nazaire » a été exposée dans la galerie photo du hall de la maternité Elsan Santé Atlantique puis dans le hall de la mairie de  Vallet.
Solange a été sollicité par un groupe de Rock et des photos de la série ont illustré leur pochette CD ainsi que leur site internet .

C’est fascinant de parcourir la ville de St Nazaire et d’y lire l’Histoire alors qu’elle vit encore aujourd’hui une grande mutation industrielle.
j’aime sa lumière chaude rasante qui ravive les couleurs de cette ville. Dans cette série j’ai évoqué des morceaux d’histoire de mon grand-père qui était marin de commerce.

Projet réalisé avec Thierry Leroux .


Didier Raynaud : « Engagé-e-s »

Le livre « Engagé-e-s » est consultable en ligne sur le blog https://www.pixelphotographie.com/livre/index.html

J’ai entamé ce stage avec l’idée de travailler sur le mouvement social.  Le titre du projet  « Engagé-e-s » s’est imposé dans mon esprit au fur et à mesure de l’avancée des travaux.    Chaque mois,  j’ai présenté  4/5 photos au groupe, l’avis collectif et l’avis de Thierry m’ont vraiment aidé dans la recherche de cohérence du projet.
J’ai découvert le stage projet de Loire-Atlantique Photo il y a deux ans. Des collègues photographes m’avaient conseillé de m’engager dans ce stage animé par Thierry Leroux.
A l’issue du stage j’ai fait un livre, ce qui me paraissait le plus adapté à la diffusion de mon travail. Une exposition n’est pas exclue, mais je n’ai pas de projet immédiat.
Vous y trouverez l’ensemble de mes photos et  aussi  les raisons qui m’ont poussé à entamer ce projet. »

Projet réalisé avec Thierry Leroux .


Dominique Marchand : « Tout un monde lointain »*

« Tout un monde lointain » a été exposée à l’Espace 18 du 2 au 29 avril 2022.

Cette exposition est une recherche poétique de traces du futur dans des paysages
Urbains et imaginaires.
La lumière y est essentielle, elle est sublimée par l’obscur.
J’aime faire des photos qui suggèrent plus qu’elles ne montrent.
Je vous invite à laisser votre imagination vous guider là où votre regard se perdra, à
chacun son histoire, à chacun son voyage…
« Vraie lumière,
Celle qui jaillit de la nuit :
Et vraie nuit,
Celle d’où jaillit la lumière. »
François CHENG

* Titre emprunté au compositeur Henri Dutilleux.
Projet réalisé avec Guillaume Noury.

Stage «Strobisme»

Ce stage, organisé par Loire Atlantique Photo, s’est déroulé le 24 octobre 2020 à Nantes.

Plus d’information sur le stage

Cette animation de déroule en trois phases.

– en salle: présentation d’œuvres réalisées avec un ou plusieurs flash déporté(s), présentation du flash, les paramètres d’exposition et leur influence sur la prise de vue avec le flash, équilibre entre lumière ambiante et lumière du flash.

– en binômes : accompagnés par l’animateur. Prises de photos en extérieur avec une feuille d’exercices pour mettre en pratique l’utilisation du flash déporté (portrait serré avec un fond noir, portrait serré avec un fond blanc, proxy photo avec un fond noir, filé avec synchronisation second rideau, portrait correctement exposé avec fond lumineux bien également exposé, champ libre…)

– debrief de la séance de prises de vues.

Qu’est-ce le strobisme

Strobisme ? Derrière ce mot un peu abstrait se cache une technique photographique très concrète.

Le strobisme consiste à réaliser une photographie en utilisant un ou plusieurs flashs de manière déportée. La technique utilise un dispositif de déclenchement à distance et non le flash fixé directement sur la griffe de l’appareil photo.

En photographie en extérieur, un équipement portatif constitué de flashes cobra et d’accessoires est suffisant pour obtenir de bonnes images.

Avec cette configuration, il est alors possible de modeler la lumière et d’obtenir ainsi un rendu plus harmonieux du portrait ou de la scène photographiés.

Stage « photographie de nuit »

Ce stage, organisé par Loire Atlantique Photo et animé par Olivier Drouet, s’est déroulé le 1er octobre 2021 sur l’île de Nantes.

Entre les gouttes

7 courageux sont passés entre les gouttes le Vendredi 1er Octobre

Christiane, Leslie, Nadège, Sonia, Jean-François, Julien et moi-même, Olivier, le maître de cérémonie (mais en jean basket, faut pas déconner non plus !).

C’est bien connu, enfin en tout cas c’est comme ça que je commence, c’est la nuit qu’on voit le mieux .. la lumière !

Le maître mot de la soirée, c’est photographier la lumière.

Et pour cela, notre allié le plus précieux sera le trépied. Vous savez, ce truc chiant, lourd, encombrant, qu’il faut sans cesse plier et déplier dès qu’on se déplace … Mais c’est pourtant lui qui va nous permettre de gérer le temps de pose sans contrainte.

Finalement, la technique de la photo de nuit c’est quoi ?

Un trépied, un passage en manuel de l’appareil, une sensibilité du capteur faible et une ouverture réglée en fonction de la profondeur de champ souhaitée. A partir de là, il ne reste plus qu’à trouver la vitesse. Franchement, rien de sorcier. C’est de la rigolade à côté de la voir lactée !!

Que faut-il retenir de cette soirée ?

Humainement parlant, nous avons passé une bonne soirée, et c’était bien ça le principal.

Techniquement, deux choses à retenir :
– On peut jouer les apprentis sorciers avec un zoom et un sujet qui s’y prête en utilisant la technique du coup de zoom.
– Il ne faut pas s’arrêter à mémoriser ce qu’on voit. Combien de fois ai-je répété « double ton temps de pose » ? Et puis finalement, il fallait le tripler !

En début de soirée, faire des poses de 6 secondes impressionne. Et en fin de soirée on ne pose plus de question pour choisir 20 secondes.

Et c’est comme cela qu’on obtient des images très lumineuses, très colorées, qui dépassent largement ce que notre œil perçoit. Je conçois que ça puisse déranger, mais la photographie n’est-elle pas un moyen de partir de la réalité pour arriver à de l’artistique pas toujours réaliste ?

La photographie de nuit vous intéresse ?

D’autres stages de photographie de nuit seront organisés.

Retrouvez le travail d’Olivier :
https://fr-fr.facebook.com/olivier.drouet.photos/
https://www.instagram.com/olivier.drouet.photographies/